Aperçu sur l’économie française actuelle

L’économie française a progressé de 0,3 % au premier trimestre de l’année, selon les chiffres officiels, aidée par une reprise des dépenses de consommation. Cela signifie que la deuxième économie de la zone euro s’est développée au même rythme pendant trois trimestres consécutifs.

L’économie française reprend

Les protestations des gilets jaunes en France auraient touché l’économie française, mais de nouvelles données montrent que la confiance des consommateurs en mars a atteint un sommet de sept mois. Les données de l’office français des statistiques de l’INSEE ont montré que la lecture en mars de son indicateur de confiance des consommateurs était la plus élevée depuis août dernier. Les données du PMI français sont également sorties, affirmant que la mesure des services est tombée en mars à 49,1 contre 50,2 en février, ce qui est mieux qu’une lecture préliminaire de 48,7. Une lecture inférieure à 50 indique une contraction.

Les manifestations frappent l’économie française

Les manifestations antigouvernementales en France, le mois dernier, semblent avoir mis un frein à l’activité dans le secteur des services. Les données suggèrent que l’activité dans le secteur des services a chuté à son rythme le plus rapide depuis plus de quatre ans en décembre. L’indice des directeurs d’achat IHS Markit a montré une lecture de 49,0 en décembre contre 55,1 en novembre, cela dit que tout mouvement reste en dessous de 50. En revanche, le secteur des services en Italie a progressé à son rythme le plus rapide en trois mois en décembre. Dans l’ensemble, les services finaux de la zone euro se sont établis à 51,2, légèrement en dessous d’une lecture initiale de 51,4, il était de 53,4 en novembre. Cela indique une croissance plus lente en plus de quatre ans, a déclaré IHS Markit. En France, le gouvernement espérait une croissance de 2,3 % cette année, mais la plupart des économistes pensent qu’il aura du mal à dépasser 1,5 %.

Ces enquêtes sur l’industrie sont très suivies, et contrairement aux chiffres de l’emploi ou du PIB, elles sont généralement considérées comme des indicateurs avancés en raison de la nature de leur composition qui est fortement pondérée par rapport aux attentes futures.